Vieilles Charrues 2008 (3/3)

Troisième et dernière partie du compte-rendu. Le début, c'est par là.

C'est bien crevés que nous attaquons la dernière journée. Programme un peu moins chargé que samedi, mais pleins de choses sympathiques à voir quand même. Allez zou.

Dimanche, des fucking piles

On commence directement avec the Dø, tant pis pour Asa. Je dois dire que je partais avec certains aprioris, n'ayant pas franchement flashé sur On My Shoulders, du coup j'ai été surpris (et j'aime bien être surpris). Le style est assez unique, un genre de rock-électro-trip hop... Enfin voilà, j'ai trouvé ça génial. Mention spéciale pour la reprise de Crazy des Gnarls Barkley, et pour le nouveau morceau qu'ils nous ont joué (me souviens plus du titre), qui n'est pas sur l'album, puisqu'il est "nouveau". Alors forcément, maintenant je vais m'acheter l'album et attendre religieusement le prochain... the Dø rocks !

Malgré les stay just a little bit more que nous lance Olivia, je suis contraint et forcé de suivre mes copines de festival, pour aller voir qui ? Thomas Dutronc ? Moais, je vois pas ce qu'il a de spécial ce mec. Bon euh, c'était pas vraiment mon truc, mais je reconnais que c'est marrant à voir en concert. Voilà voilà.

Ensuite, la suite : Vanessa Paradis. La situation était assez particulière. En effet, lorsqu'un type, chapeau et lunettes noires, entre sur scène avec sa guitare, on ne peut s'empêcher de penser à M. Après tout, il a commis pas mal de titres sur Divinidylle, ce serait tout à fait possible... Et puis finalement aucun doute, c'est bien Matthieu Chédid. Frémissement dans le public à chaque semblant de solo. Manquerait plus qu'il se mette à chanter pour accaparer définitivement notre attention. Alors ce serait fini, nous n'assisterions plus du tout à un concert de Vanessa Paradis... Ça aurait pu se passer comme ça, et puis non. Chédid s'est mis à chanter, mais seulement pour répondre à Paradis. Le chant est d'ailleurs entrecoupé de nombreux passages exclusivement instrumentaux, ce qui est plutôt étonnant, mais très cool. Le tout avec une setlist parfaite, alliant les anciens tubes aux nouveaux titres très pop, que tout le monde connait par cœur. On retiendra la ré-orchestration Chédidesque de Joe le Taxi, pour les nostalgiques, la superbe reprise de Emmenez-moi, d'Aznavour, et le tube en puissance Les Piles ! Bref, moi j'ai trouvé ça sympa.

Après avoir raté plus ou moins volontairement les Kooks, nous nous massons devant la scène où vont bientôt entrer les Hives. Là encore, j'y allais en ignare complet. The Hives... non, the fucking Hives, c'est du punk, mais du punk 'n' roll ! Putain, ça envoie grave. Le chanteur est complètement barge, il saute partout en balançant ses tripes dans le micro. Le guitariste jette violemment sa gratte par terre à chaque fois qu'il doit en changer (d'ailleurs, c'est super solide une guitare). Le batteur lance ses baguettes dans le public à chaque nouveau morceau. Ils n'ont pas l'air comme ça, dans leurs costumes noir et blanc, mais c'est une bande de fous furieux. En plus, le chanteur nous la fait en français, s'il vous plaît mother fucker. J'avais pas entendu un truc aussi furieux depuis bien longtemps. Absolument génial, à voir de toute urgence.

Et puis voilà, après avoir repris notre souffle, Morcheeba arrive tout en douceur. Là encore, c'est un mélange de genres assez inédit, du folk-trip hop ? J'adore ça. Malheureusement, notre fucking car lève les voiles à 3H du mat'. On est donc obligés de partir avant la fin. D'oh !

Vieilles Charrues 2008

Enfin voilà, c'est fini. À l'année prochaine (si la prog est à la hauteur, parce que c'est loin quand même).

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